De la rue au Palais

Tout le monde en parle, c'est soit-disant LA nouveauté : TAG au Grand Palais, ou le tag et le graf dans une institution culturelle.

Jusqu'au 26 avril, le street-art se voit donc reconnu et admiré de tous. Or, ce n'est pas la première fois que le street-art est enfermé entre 4 murs. Il y a eu Keith Haring, Basquiat, Obey, Banksy, nasty, etc, de grands noms du street-art qui ont déjà exposé dans des galeries et grands musées (Tate Modern pour Banksy).

Grand amoureux du street-art, Alain-Dominique Gallizia a comandé à 150 artistes du monde entier des oeuvres qui ont en commun le format ainsi que la consigne : à gauche de la toile leur signature et à droite un sujet libre.

Certes c'est une grande première, mais cette exposition n'est pas aussi exceptionnelle que ça. Le lieu de l'expositon est rayonnant, superbe, le contraste entre l'ancienneté du bâtiment et la modernité de l'exposition fonctionne assez bien.
Mais parmi toutes ces toiles, très peu m'ont marqué, à peine une dizaine.

Et la question que je me pose de plus en plus : quelle est la légitimité d'appeler street-art des oeuvres sur toiles, dans un environnement clos, loin de la rue et de son esprit.
Doit-on dans ce cas redéfinir le street-art?